Les Bleues basculent sur M6. Aujourd'hui, le groupe de Nicolas de Tavernost annonce dans un communiqué avoir acquis les droits de diffusion des matchs de l'équipe de France féminine de football. Plus précisément, M6, qui devrait s'appuyer sur W9 dans sa programmation, diffusera les matchs de qualifications et amicaux de 2018 à 2023. Le lot comprend notamment les rencontres de préparation à la Coupe du monde 2019, celles de qualification pour l'Euro 2021 et celles pour la qualification pour la Coupe du monde 2023.
Selon "L'Equipe", M6 l'a ainsi emporté face à C8, diffuseur actuel des matchs des Bleues, mais aussi face à SFR Sport. Avec cette acquisition, le groupe de Nicolas de Tavernost renforce un peu plus ses positions dans le football, après s'être déjà attribué la moitié des matchs de l'équipe de France masculine entre 2018 et 2022, l'autre moitié étant diffusée sur TF1.
Le football féminin confirme pour sa part son attractivité grandissante auprès des diffuseurs français. Six ans après le premier pari fait sur elle par Direct 8, l'équipe de France féminine de foot excite désormais la convoitise à force de réaliser de bons résultats d'audience, comme récemment lors de l'Euro 2017 sur les antennes de France Télévisions. TF1 ne s'y est d'ailleurs pas trompé en acquérant les droits de la Coupe du monde 2019 qui aura lieu en France.
De 1,8 à 5,4 millions d'euros annuels
Aujourd'hui, la fédération française de football (FFF) a également attribué les droits de l'équipe de France Espoirs pour la période 2018-2023. Ces derniers ont été confiés au groupe Canal+, qui l'a emporté face à beIN Sports, comme le rapporte "L'Equipe". Enfin, pour la Division 1 féminine pour 2018-2021, un championnat aujourd'hui diffusé sur Eurosport et France Télévisions, c'est également le groupe Canal+ qui a décroché les droits. Ce dernier va programmer la totalité des rencontres, notamment via son service Foot+.
Selon L'Equipe, la FFF est parvenue à faire exploser ses recettes pour ces lots. Elle va ainsi récupérer au total 5,4 millions d'euros par an contre 1,8 million d'euros annuels aujourd'hui.
