Echange vif aujourd'hui dans "Les Grandes Gueules" sur RMC entre Gilbert Collard et un auditeur. Ce dernier, prénommé Jean-Luc, souhaitait réagir à la condamnation récente d'une ex-candidate du Front national, Anne-Sophie Leclere, à 9 mois de prison ferme par le tribunal de Cayennes pour avoir publié sur sa page Facebook, en octobre dernier, un photomontage de Christiane Taubira à côté d'un petit singe.
Le dénommé Jean-Luc a ainsi attaqué bille en tête à l'antenne. Estimant cette peine "complètement justifiée", il a ensuite pris à partie les cadres du Front national, dont Gilbert Collard présent dans le studio. "Je pense qu'il faudrait tous les envoyer à Cayenne, pour ne pas faire de jeu de mots. Mais tous les élus du Front national, les Bleu Marine, les Le Pen, les Collard, les Philippot, tout ça c'est de l'incitation à la haine raciale et ça débouche sur des choses comme ça. Leur programme, c'est de l'incitation à la haine raciale (...). Et l'auditeur de répéter, provocateur : "Il faudrait mettre tous les élus du Front national en taule et Gilbert Collard en premier. Tous à Cayenne !".
"Votre connerie, je ne peux pas la justifier"
Piqué au vif, le député du Gard a alors répondu vivement à l'auditeur. Alors que ce dernier expliquait que le mouvement de Gilbert Collard justifiait "tout", le proche de Marine Le Pen a lancé : "Votre connerie, je ne peux pas la justifier malheureusement pour vous". Et Gilbert Collard de s'énerver, traitant de "délirant" cet auditeur.
"Ce Jean-Luc qui utilise les ondes est en train de dire que par prévention, sur le simple fondement de ce que ce Monsieur pense sur ses water, on devrait tous aller en taule ! Non mais attends, c'est inacceptable" a pris à témoin l'avocat, très remonté. "Monsieur, vous êtes un tortionnaire en puissance, c'est tout (...) Quand un type te dit sans te connaître : 'Je vous mettrais tous en taule'. Mais c'est quoi, c'est un facho !" s'est emporté le parlementaire.
Et d'ajouter face à cet auditeur toujours provocateur : "Vous êtes un fasciste monsieur. Je ne vous parle plus. Vous ne faites plus partie de mes relations. Je ne vous écoute pas. Vous êtes un fasciste monsieur. Facho ! Facho ! Tais-toi salaud !".
