C'est une poupée qui fait... peur, peur, peur ! Mercredi dernier est sorti en France "Annabelle", un film d'horreur signé John R. Leonetti, avec Annabelle Wallis et Alfre Woodard (l'actrice qui joue Betty Applewhite dans la deuxième saison de "Desperate Housewives"). Après un bon démarrage aux Etats-Unis, ce film qui raconte l'histoire d'une poupée de collection maléfique légèrement sujette à des pulsions meurtrières a réuni près de 430.000 spectateurs en France entre mercredi et dimanche. De très bons chiffres pour un film d'épouvante.
Mais "Annabelle" a créé des troubles durant les projections. Selon Metronews, des débordements ont ainsi eu lieu dans le cinéma "Les 3 Palmes" à Marseille. Après une bagarre entre des spectateurs, le directeur de la salle a donc décidé de déprogrammer ce film "pour des raisons de sécurité". Même décision au cinéma du Prado, dans le 8e arrondissement de Marseille, où la direction de la salle évoque "des raisons techniques". Idem à Montpellier et à Strasbourg.
Séances annulées pour #Annabelle à l'UGC de Strasbourg pour cause de bagarres dans la salle : http://t.co/gTkcYrVtqo
- Marc Arlin (@marc_calin) October 8, 2014
Des jeunes spectateurs turbulents
Ces incidents sont très fréquents lors des sorties de films d'horreur. En novembre 2012, des projections de "Paranormal Activity 4" et de "Sinister" avaient également été perturbées par des cris et des bagarres. Ce ne sont pas les sortilèges maléfiques d'"Annabelle" qui ont perturbé la salle, ni même le suspens insupportable, mais le comportement des jeunes spectateurs. Attirés par le film, ils viennent en bande assister à ce film interdit aux moins de 12 ans.
Samedi après-midi, à Marseille, un millier de spectateurs ont tenté de rentrer dans une salle de 400 places. Résultat : la police est intervenue pour calmer les recalés. A l'intérieur du cinéma, l'ambiance était explosive. "Ce ne sont que des ados qui avaient envie de faire une fête et de se déchaîner gentiment. (...) C'était vraiment une cour de récréation. Chacun devenait acteur du film, mais 400 jeunes qui deviennent acteurs... Ce n'était plus maîtrisable", a expliqué le patron des 3 Palmes au micro d'Europe 1.
