Invitée du talk-show de France 5,Charline Vanhoenacker, animatrice du "Grand Dimanche Soir" sur France Inter, est revenue sur la polémique qui a secoué son émission en octobre dernier, suite à une blague de Guillaume Meurice. La cheffe de bande a reconnu avoir subi des pressions de la part de sa direction.
Le 29 octobre dernier, Guillaume Meurice lançait une vanne dans laquelle il comparait Benjamin Netanyahu à "un nazi sans prépuce". Ce qui avait provoqué un tollé, lui valant un avertissement de la part de la direction de Radio France et même des menaces de mort. L'émission de Charline Vanhoenacker, qui enregistre près de 1,7 million d'auditeurs chaque dimanche et 4 millions d'écoutes en podcast par mois, avait été retirée de l'antenne pendant deux semaines (l'animatrice avait été mise au repos par un médecin) avant de reprendre, d'abord à huis clos puis en public.
Des pressions de "de toute part"
Dans "C à vous la suite ", Charline Vanhoenacker est revenue sur les "proportions assez inédites" qu'a pris cette polémique, admettant que "ça a été quand même difficile", pour elle et toute son équipe, sortis "ébranlés" de cette affaire. Celle qui a démarré sur France Inter avec Patrick Cohen a reconnu dans le talk d'Anne-Elisabeth Lemoine :"J'ai subi des pressions de toute part, entre une direction et une présidence très inquiètes, à juste titre, de ce qui se passait. Une équipe ébranlée, les médias, les insultes et menaces de mort".
Pourtant ce qui a le pus choquée Charline Vanhoenacker, c'est bien d'avoir été convoquée par la police. "Ce que je retiens, c'est que Guillaume s'est retrouvé à la PJ, et moi aussi" admet celle qui est aussi productrice de l'émission hebdomadaire. Puremédias.com vous propose de redécouvrir la séquence dans la vidéo ci-dessus.
"Le Grand Dimanche Soir" était arrivée sur les ondes de France Inter, chaque dimanche, à la rentrée 2023. La précédente émission de Charline Vanhoenacker et sa bande, la quotidienne "C'est encore nous !" avait été remplacée par "Jusqu'ici tout va bien" de Marine Baousson et Marie Misset.
