Il s'excuse. Mardi soir, sur la web-radio Arts-Mada, Fabien Lecoeuvre a été invité à commenter la nouvelle génération de chanteurs en France. L'ancien chroniqueur des "Années bonheur" sur France 2 a été violemment critique envers plusieurs artistes contemporains, égratignant notamment leurs physiques. "Ce qu'on n'a pas compris aujourd'hui, c'est que pour revendre du disque (...) il faut des gens beaux ! (...) Calogero, il donnerait sa chanson à un équivalent de Johnny Hallyday, beau gosse, il vendrait quatre fois ce qu'il vend", avait-il balancé, avant de s'en prendre aux "boucs comme des chèvres" de Christophe Maé et Florent Pagny : "Personne ne leur dit dans leur entourage ? Les filles, elles ne bandent pas pour ça !".
L'auteur d'ouvrages sur la variété française avait également été très virulent envers la chanteuse Hoshi. ""Quand vous regardez Hoshi par exemple, elle a un talent incroyable et indiscutable ! Vous mettez un poster de Hoshi dans votre chambre, vous ? Elle est effrayante !", a-t-il lâché. Et d'ajouter : "Quand je dis ça, je n'ai rien contre cette fille. Elle est géniale et a du talent. Mais qu'elle donne ses chansons à des filles sublimes comme des Vanessa Paradis, etc.". Des propos que l'interprète avait dénoncés sur les réseaux sociaux hier : ""Tellement grave de tenir ce genre de propos. On lui propose un poster ou un miroir ? J'hésite".
Bonsoir Hoshi, Mille excuses pour ces propos maladroits sortis de leur contexte et qui ont pu te blesser. Je relatais simplement une diffrence d'poque o les maisons de disques et les publics faisaient beaucoup plus attention aux physiques des artistes qu'aujourd'hui.
— Fabien Lecoeuvre (@FabienLecoeuvre) April 7, 2021
"Mille excuses"
Dans la tourmente et pointé du doigt par plusieurs personnalités, Fabien Lecoeuvre a présenté ses excuses à la chanteuse hier soir sur Twitter. "Bonsoir Hoshi, mille excuses pour ces propos maladroits sortis de leur contexte et qui ont pu te blesser", a-t-il débuté. Et de poursuivre : "Je relatais simplement une différence d'époque où les maisons de disques et les publics faisaient beaucoup plus attention aux physiques qu'aujourd'hui".
